Publié dans Société

Pasteur Jean Joseph Randrianantoandro - 50 ans de service dans l’évangélisation

Publié le vendredi, 18 décembre 2020

L’Eglise FPVM (« Fiangonana Protestanta Vaovao eto Madagasikara) célèbre les 50 ans de carrière de son pasteur fondateur, Jean Joseph Randrianantoandro, au service de Dieu. Ayant déjà pris sa retraite depuis des années, il n’a encore cessé de diriger cette Eglise et de rendre des comptes au Seigneur, tout cela malgré son chemin parsemé d’embuches. « Ces 50 ans de service auprès de l’Eglise n’étaient pas du tout repos. Nous ne disposons que peu de temps pour vivre en paix. Tout cela semble éphémère.

Cependant, ces épreuves sont des chemins forgés par Dieu pour que nous grandissons plus vite », relate-t-il durant l’ouverture de la célébration, hier à Taninanandrano. Actuellement, la FPVM recense plus d’une dizaine d’églises à l’étranger, notamment en Allemagne, en Belgique, à Paris, à La Réunion,…

La célébration dure trois jours dont l’ouverture officielle s’est tenue hier à travers une réunion de prière, une vente-exposition et des entretiens en coulisse avec le pasteur. Dimanche, une messe sera transmise en direct sur les chaînes de télévision. D’après la présidente du comité de la célébration, R. Vonintsoa, cet évènement sera marqué d’une pierre blanche par la construction d’un logement pour la famille pastorale.

Inséparable avec la vie de la Nation

« Obéissez à vos dirigeants et soyez soumis à eux ». C’est à travers ce verset biblique que le pasteur Randrianantoandro a résumé la relation entre l’Eglise et les dirigeants. Pour lui, l’Eglise est inséparable avec l’Etat. « Les tâches de l’Eglise vont de pair avec celles de l’Etat.  Il faut respecter et écouter nos dirigeants afin que nous puissions vivre heureux dans ce pays », soutient-t-il. Pour la FPVM, la pandémie de Covid-19 témoigne de cette situation. Durant cette période, bon nombre de fidèles qui ont été atteints de cette maladie ont recouvré la santé. Ils ont ainsi appris à être solidaires et à prendre soin de leurs semblables.

Anatra R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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